[musique : Love is Pure, Mercury
Rev : ]
Dans le désert
Le vent souffle sur le désert, c'est
le cri d'une lente agonie. Le vieillard avance, traîne sa solitude,
épuise ses jambes déjà fatiguées.
Sa vue le trompe, il voit des choses
qui ne sont pas réelles. Son esprit est torturé par l'immensité du
vide. Où qu'il pose son regard, le vieillard ne voit que sable et
rochers, le soleil accable ses frêles épaules.
Tout n'est que lenteur et lourdeur, son
corps lui-même est trop lourd à porter. Son âme est lourde à
porter. Il aimerait pouvoir tout vider, sa tête, son corps, peser
plus léger que le vide. Ne plus ressentir la douleur.
Ses souvenirs si nombreux dansent
devant lui le narguent. Il se souvient de choses qu'il sait ne plus
jamais connaître.
Son pas lourd traîne à sa suite des
amas de poussière brûlante, qui lui chauffent les mollets. Mais il
sait que s'il stoppe sa marche, il n'y aura plus rien à espérer.
Car il se dit que peut-être derrière
le désert il trouvera l'océan.
Mais il ne sait pas encore que les
océans sont taris.
Il ne sait pas encore qu'il est le
dernier et que sa marche est vaine. Qu'après le désert, il n'y aura
toujours que le désert.
Le vent souffle sur le désert et
emporte avec lui les souvenirs et la vie du vieillard.
5/07/12
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