Cette nuit, tu as rêvé de moi
Cette nuit, tu as rêvé de moi.
Que dois-tu penser alors ?
Cette nuit, tu as entrevu mon âme, qui
voletait
dans la forêt sombre de tes pensées.
Une forêt dense et froide, qui
m’engloutissait.
Cette nuit, tu as volé mes larmes.
Tu les as faites tiennes, pour m’aider,
peut-être ?
Ainsi faisant tu as tari la rivière de mes
idées,
où naissaient mes rêves et mes pensées.
J’étais vide alors, n’en as-tu idée ?
Envolées les étoiles, les vampires et les
fées ;
ne restent plus que la forêt dense qui étouffe
et noie.
Cette forêt était la tienne, le nœud de tes
souvenirs.
Tes pensées sont-elles si froides,
sombres et lugubres ?
Qu’as-tu fais des joies, des sourires,
des souvenirs enjoués ?
Cette nuit, j’ai eu de la peine pour toi.
A mon éveil, j’ai gardé de toi le souvenir,
une impression de vide à étreint ma mémoire ;
mon cœur s’est serré, j’ai souhaité te
voir.
Je l’ai souhaité si fort, mais jamais
tu n’es apparu.
A défaut, je t’envoie mon espoir.
Tu n’as plus rêvé de moi.
J’ai disparu.
5 avril 2010
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