Prose pour un rêve
La tête vide d’un soupir ininterrompu, je
danse avec les flammes d’un enfer froid qu’on ne retrouve qu’en
ouvrant les yeux.
Ici, tous les anges sont déchus, même les
dieux descendent de leur piédestal, et se mêlent à la brume.
Ébranlé par le désir de souffrir, de mentir
et de pâlir,
J’avance dans ce bruit et dans la foule.
Je respire cette odeur âpre qu’est la vie,
n’attendant que la nuit pour mourir un peu.
Mourir aide à vivre mieux, chaque fois on
repart en ouvrant les yeux sur cet éveil malheureux,
Luttant pour avancer jusqu’au prochain
sommeil.
Retour en 2008/2009
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