Le briseur d’Almha
Mon âme est morte entre tes doigts
Parfois je l’aperçois, mais elle est si loin
déjà
J’essaie d’oublier, tant et tant de fois.
Douloureusement son souvenir s’égare
Pourquoi ne me la laisses-tu pas ?
Sans mon âme, le corps reste
Avec ses douleurs, sans rien pour comprendre
Et contenir. Il ne reste que l’eau et le sel.
Les humeurs noires, chaque plaie plus vive.
Pourquoi devais-tu tuer mon âme ?
Sans elle plus rien n’est beau
Devant mes yeux vides, l’infini des choses
communes.
Des flammes invisibles lèchent mon visage
humide.
Et plus rien pour comprendre
Ne reste plus qu’attendre
Que tu veuilles bien me la rendre.
La vie est si vide à présent –
Je crois même que tout est vide
Tout jusqu’à nos corps sans âmes.
Tout jusqu’à ton cœur sans compassion.
On dit que le Bien triomphe toujours,
Mais « on » ne te connaissait pas.
Les conteurs ont menti, tu en es la preuve,
Entre tes doigts mon âme est morte.
Mes mains tremblent. Mon cœur hurle.
Mon corps est criblé de blessures invisibles,
Et rien pour comprendre,
Voilà la chute de l’histoire.
J’aurais aimé pouvoir en rire.
Novembre 2010
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