Oubli
Il est des fois où les soupirs révèlent la
mort qui sommeille à l'intérieur, une mort allégorique, une
destruction de tout ce qui existe à l'intérieur.
Il est des fois où l'on se sent vide, comme si
un vent glacé avait tout emporté. Il ne reste que les nuages d'un
passé que l'on espère retrouver ou fuir,
qui est nous et façonne l'être à son image.
Il n'est rien de pire que l'oubli.
C'est cet oubli la mort qui sommeille à
l'intérieur. Il attend son heure pour pouvoir emmener avec lui les
souvenirs.
Il est ennemi mais on l'apporte parfois, pour
chasser ces soupirs qui nous paraissent pire.
Il est des fois où il vaut mieux garder ses
soupirs, les garder en soi pour se souvenir un jour qu'ils étaient
là.
Janvier 2012
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