Panique
Je
vous entends hurler en moi
Les pensées qui
m'étreignent
Vos rires acides
m'éteignent
Doucement le froid
s'empare de moi
Il n'est nulle parole qui
rassure
Qui berce ou guérit
Il n'y a que cette
obscurité
Des mots sans substances
Qui se délitent
Et les démons qui
embrasent
Je rêve de cette quiétude
Qui lentement s'éloigne
de moi
Le monde autour de moi
s'anime
D'une joie vive qui ne
m'atteint pas
Je ne sais pas dire
combien le vide m'effraie
Ni combien je suffoque à
cette idée
Tomber dans l'oubli et
disparaître
Et peu à peu tu t'éloigne
de moi
Toi qui ne comprends pas
mon âme
Toi qui ne conçoit que la
lumière et la joie.
25-02-13
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire