C'est comme si - Black_Thinking 1

C’est comme si

Un baiser volé au coin du feu

Insouciance malheureuse s’est envolée

Avec les braises au-dessus des nuages

A côtoyé le ciel et le soleil

Illuminant mes nuits.

Tu as frappé à ma porte

Jeune éphèbe aux cheveux d’or

Je t’ai ouvert il faisait froid

Tu as levé les yeux vers moi

On a bu un thé près de la cheminée

J’aime pas jouer, j’aime pas danser, j’aime pas chanter, j’aime pas…

Tu as posé ta main sur mon genou

En riant, de tes joues rougies

Par le feu, mon sang bouillait

Nos yeux rieurs se sont croisés encore une fois

Tes mains ont continué son chemin, la nuit fut douce est belle.

Avec toi je me suis réchauffée

Le feu n’avait plus aucune utilité

Tu étais là, rien qu’avec moi

C’est comme si rien n’existait plus

Que toi et moi, sous mes draps, nus.

J’aime pas jouer, j’aime pas danser, j’aime pas chanter, j’aime pas…

J’aime…toi.

Le matin venu je me suis éveillée

Encore rêveuse et heureuse

Du bout des doigts je t’ai cherché

Ma joie d’un coup s’est envolée

Quand je ne t’ai pas trouvé.

Assise sur mon lit j’ai pleuré

Les draps se souvenaient encore

Le feu était éteint, les cendres froides

Ajoutaient encore à mon malheur.

Tu étais parti et je t’en veux.

J’aime pas jouer,

J’aime pas danser,

J’aime pas chanter,

J’aime pas… J’aime…

Tu m’as laissé.

J’aime pas jouer,

J’aime pas danser,

J’aime pas chanter,

J’aime pas… J’aime.

Ton nom j’ai crié.

J’aime pas jouer,

J’aime pas danser,

J’aime pas chanter,

J’aime pas…j’aime…

J’aime pas… J’aime… toi.

J’ai pardonné.

2007