L’heureux est aveugle
C’est comme si tout n’était qu’un rêve
Une illusion dans le noir
Des courants d’air dans l’espace
Impossible mais vivants
Autour, le bonheur de ne pas voir
Je vois tout sans regarder
Les images me brûlent et déchirent
L’angoisse tord mes tripes
Démystifient tout ce qui est beau
Tout ça n’est qu’une illusion
Bien ou mal, l’esprit cache le vrai
Dans l’abîme des anxiétés
Alors je disparais peu à peu
Dans les rêves et les mirages
Moi n’existe plus, pas plus que le reste
Plus rien n’existe plus.
Faut-il le vivre pour savoir ?
Faut-il mourir un peu pour aimer vivre ?
Les espaces s’enchaînent et noient
Dans les peurs abyssales
C’est comme si tout n‘était que cauchemar
Faut-il s’endormir pour s’éveiller ?
Les paradoxes ne se justifient plus.
L’instant n’est plus
Demain est incertain
L’avant blesse, parfois tue.
Fermer les yeux ne plus voir,
Rêver seul rend le cœur moins lourd
Mais peut-on rêver pour toujours ?
15 janvier 2011
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