Styx
Le vide s'étiole dans les eaux claires
Face au temps j'imagine l'attente
Je guette les soupirs, respire
Tendre mélancolie, dévoile moi
Possible sans les doutes immobiles
Habiles tes doigts sur la lyre
Ta musique immanente, âme ivre
Tant et tant entêtant ce cri
Parhélie glacée, cristal parfait
Change et chois sur ce néant irisé
Attend le juste instant, reste
Pour la saveur des heureux temps
Impatience et folie m'égarent
Rêve comme un oubli du temps
Il n'y a plus raison ni sens
Pas de sens à ces mots, maudits
Quelle absence, tourmente
Les plus sains esprits
Impossible oubli, patience
Essayé; visage équarrit
D'un être mort, déchéant, pourrissant
Y a-t-il chaos intrinsèque à tes chants
Que n'ai-je entendu, éperdu châtiment
Obole payée, Charon si désolé
Pour faire oublier, indécent rivage
Du Styx effréné; sauve moi, perds moi
Dans le temps, attente insoluble
Passeur décidé, des âmes vibrantes
Nuit n'est pas sans ténèbres, Erèbe
Entre tes lèvres, il est permis de passer
Ce fleuve Ombre vidée des possibilités
Autre attend toujours autant pourtant
Fleuve se noie entre tes dents.
mercredi 27 juillet 2011
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